mercredi 3 mars 2010

Passagers du vol Air Algerie AH2700 13 Octobre 2009

Les passagers du vol Air Algerie AH2700 13 Octobre 2009 ont vécu une histoire digne d'être connue. Ils ont décidé de la porter à la connaissance publique et, surtout, de ne pas la laisser sans suite. Ils ont lancé ce site : https://sites.google.com/site/airalgeriereclamations/

Voici comment il se présente :
"Ce site web n'est lié à Air Algérie d’aucune façon. Les suggestions des usagers, mais aussi des employés et des partenaires d’Air Algérie sont plus que les bienvenues pour structurer ce site et échanger des informations et aussi pour retracer leurs doléances. Au fur et à mesure que nous espérons voir la compagnie évoluer vers des standards internationaux".
"Ce site a été bâti par un voyageur excédé d'entendre qu'il était « normal » que la qualité du service sur la compagnie aérienne air Algérie ne soit pas équivalente ou meilleure que chez les compagnies aériennes concurrentes.
Il a été excédé surtout d’entendre certains de ses compatriotes "excuser" inconsciemment Air Algerie en n'attendant pas de cette compagnie qu'elle respecte les memes normes de qualité de service que celles qu'ils considéreraient comme allant de soi chez d'autres compagnies aériennes.

Nous ne rendons service ni à notre dignité de voyageurs ni à Air Algérie en ne demandant pas des comptes quand cette compagnie nous maltraite ou ne respecte pas des normes acceptables de qualité.

Pour toute suggestion ou information, vous pourrez contacter l'administrateur de ce site à l'adresse courriel suivante: mailto:ahcomplaints@gmail.com"

Le mieux que vous avez à faire est d'aller sur ce site pour prendre connaissance de la suite :)

mardi 26 février 2008

Les citoyens d’Ighil Oumsed (Chellata, Akbou, Béjaïa) à la maffia du foncier : « Holà ! »

Ce qui fut appelé par les services de la Wilaya de Béjaïa « Restitution des propriétés terriennes » à partir du printemps 1997 ne finit pas de produire des remous contestataires de la part des villageois de l’ex. Aarch « Illoulen u Sammeur », de l’ex.douar Chellata, actuellement répartis entre les communes de Chellata, d’Akbou et d’Ouzellaguen.
Aujourd’hui encore, les habitants du village d’Ighil Oumsed se sont vus contraints d’occuper la Route Nationale n° 26 depuis ce matin sur une distance d’environ un kilomètre, la barrant carrément à deux niveaux : au début du chemin vers l’ancienne gare ferroviaire de Mechaab (devenue gare Laazib Benalicherif, avant son abandon) ainsi qu’au niveau du chemin menant vers Ighil Oumsed, pas loin de Thala-n-teslent, autrement dit « Laazib-Taslent ».
« Non à la maffia du foncier », décline l’une des banderoles mises en exergue ; « Nous exigeons la présence du Wali de Béjaia pour répondre à nos revendications », clame une autre.
Cependant, de présence de Wali, il n’y en a pas, jusqu’à 14h. Nous avons appris que l’un de ses représentants aurait intervenu sur les ondes de radio-soummam et aurait déclaré que le Wali est bien au fait de ce problème et que le dossier est d’ores et déjà confié à la justice : information à vérifier.
Jusqu’à 14h, nous avons appris la venue, parmi les manifestants, de M. le Maire de la commune d’Ouzellaguen qui a assuré les organisateurs de la légitimité de leurs revendications ainsi que du soutien de l’Assemblée communale qu’il préside. C’est comme il réaffirmait de ce fait la position de démarcation de l’APC d’Ouzellaguen par rapport aux opérations de ventes dont ces terres agricoles, objet d’expropriation après le soulèvement de 1871, devenu disponible sur le web On nous a certifié aussi que M. Belhadj Boussaad, membre de l’APW de Béjaia, a téléphoné à l’un des organisateurs pour l’assurer du soutien de l’APW et l’informer que ce problème de délapidation du foncier à une époque exploité par les héritiers de Benalicherif sera au menu de la session de l’APW qui se tiendra, selon les organisateurs, dimanche prochain.
Vers 14h, M. le Maire de la commune de Chellata a tenu à venir partager le sit-in avec ses concitoyens. Celui affirme la solidarité indéfectible de l’Assemblée communale de Chellata au nom de laquelle il dit être présent sur les lieux parmi la population.
Des notables de plusieurs villages alentour ont, en toute solidarité, tenu à être présent sur les lieux depuis ce matin.
Et nous venons d’apprendre, par téléphone, au moment où nous rédigeons ce petit compte rendu, que M. le député Djamal Zennati s’est déplacé, lui aussi sur les lieux de l’occupation de la RN26.
Intervenant au micro d’un journaliste de la radio-soummam, le directeur des domaines de la wilaya de Béjaîa aurait déclaré que ce problème est réglé depuis 1998. Les organisateurs de l’action d’aujourd’hui tiennent, par ce biais, à réagir à ces propos en demandant de M ; le responsable des domaines de la wilaya de Béjaia d’éclairer l’opinion publique sur les bases juridiques sur lesquelles la commission de restitution s’est appuyée pour procéder à ce qui est appelé par la suite « restitution », et de s’exprimer sur les conditions, de transparence ou non, qui ont entouré le processus de cette opération de « restitution »
Notons à l’occasion que l’essentiel de ce fameux dossier concernant la restitution des terres à Benalicherif puis la revente de ces terres et les oppositions qu’elles a suscitées depuis se retrouve sur un blog : http://expropriation71.unblog.fr
Notons l’absence, jusqu’à maintenant, des élus de la commune d’Akbou bien que cette action se déroule sur le territoire de cette commune.
Aux automobilistes, contraints de faire demi-tour puis le détour sur l’axe Takrietz-Seddouk-Zone industrielle d’Akbou, les manifestants ne se sont pas satisfaits des banderoles mises en évidence. Ils ont distribué un document portant plate-forme de revendications que nous reproduisons ici pour vous :
Citoyens du village
Ighil Oumsed
Commune de Chellata
Plate-forme de revendications
Nous, l’ensemble des citoyens du village IGHIL OUMSED, exigeons la satisfaction des doléances retenues dans cette plate-forme, condition sine qua non de toute accalmie populaire.
- Annulation de la décision de restitution des terres
- Opposition à toute transaction foncière inhérente aux terres restituées aux héritiers Ben Aly Cherif situées à L’Azib.
- Mettre fin au bradage inexplicable et ésotérique de ces terres
- Avertir tout acheteur potentiel des conséquences et des dérapages qui risquent d’en découdre
- Rendre ces terres à leurs véritables et authentiques propriétaires qui sont sans doute et atremoiement nos aïeux
- Mettre en œuvre un plan de rattachement administratif du village IGHIL OUMSED adéquat à ces ambitions futures et postérieures.

lundi 31 décembre 2007

JE VOUS PRESENTE MES MEILLEURS VOEUX POUR


Je vous prie de recevoir cette carte en cliquant une fois dessus :)

mercredi 28 novembre 2007

M. Belhadj (candidat FFS) en campagne à Ighil Oumsed

Dans le cadre de leur campagne électorale pour les sièges de l'APC de Chellata, les candidats du FFS ont animé une conférence-débat à Ighil Oumsed, village relevant de la commune de Chellata, hier, lundi. Pour les besoins de leur cause, ils ont fait appel à la verve de M. Belhadj, vice-Président de l'APC de Chellata à l'époque où cette APC était présidée par M. Malek AKILAL (exercice 1997-2002). M. Belhadj a été ensuite élu de l'APW de 2002 aux partielles de novembre 2005. Actuellement, il est candidat à l'APW de Béjaia, en 7e position.

A la question d'un citoyen au sujet de l'affaire de l'arreté wilayal de restitution de terres aux descendants de l'ancien Bachagha local, M. Belhadj répond, à la stupeur de plus d'un présent, que l'affaire est hors de portée de lapopulation et des élus locaux et que, pour l'annuler, il faudrait l'interventio nd'un ministre.

Relevons seulement que, il ya encore quelques jours, M. Hamid FERHAT, tête de liste FFS à l'APW de Béjaia, lançait, à partir du 20 aout 1956 à Akbou, la promesse de s'occuper de ce dossier aussitôt élu à l'APW. Les candidats du FFS seraient-ils plus francs dès qu'ils sont dans un territoire rural ou doit-on en conclure qu'il y a quelque part dissonnace ?

Il y a à noter, aussi, à la décharge des futurs élus locaux de Chellata (et d'Akbou, et d'Ouzellaguen) que leurs anciens collègues avaient déjà fourni leur caution à cette décision de restitution. Les PV de réunion de la commission mise sur place à cet effet, et c'est une réelle chance aujorud'hui, peuvent être consultés sur Internet à cette adresse : http://expropriation71.unblog.fr/tag/restitution/ il suffit de glisser le mot de passe : "non". En effet, l'exécutif de l'APC de Chellata, alors représentée M. Malek AKILAL mais comptant aussi en son sein MM. Boussad Belhadj (1er adjoint) et M. Seghir Makhmoukh (2e adjoint) a signé et approuvé cette décision.

Paradoxalement, ce sera l'UNPA et la chambre de l'agriculture qui se sont opposés à cette restitution et le PV en témoigne ene cestermes : "Enfin, il est à signaler que le Secrétaire général de l'UNPA s'est exprimé contre la restitution de ces terres à leurs prorpiétaires initiaux au motif qu'il n'est pas convaincu par les actes et titres propriété fournis par les requérants, de même que le président de la chambre de l'agriculture qu ise dit contre la restitution des terres mises sous protection de l'Etat, et demandent de maintenir les attributaires sur les terres en question", comme on peut le lire sur les PV. Puisque les PV consigne cette opposition, auraient donc pu s'opposer eux aussi mais nos élus ont donc préféré et choisi d'approuver, de soutenir et de signer.
L'ONM et le représentant de la DRAG ont, quant à eux, été absents à l'utltime réunion avant la décision de restitution, délivré par le Wali de l'époque, ultérieurement radié du corps des Walis par décison présidentielle, comme de bien entendu. Puisqu'il était possible d'être absents, à l'instar de l'ONM qui aussi s'est abstenu d'attester si oui ou non Benalicherif était du côté de la Révolution de novembre ou d'un autre camp, il était possible de conditionner sa sigature à l'avis sur le passé révolutionnaire duprétendu propriétaire ou, au moins, de s'absenter, à l'instar de l'ONM et du... DRAG !

Pour finir, puisque le candidat venu à Ighil oumsed contredit ce qu'un de ses colistiers avait déclaré à Akbou et invite à se rapprocher de quelque ministre, il y a à se demander s'il est nécessaire de s'adresser à la direxction nationale du FFS afin d'avoir une position fiable à ce sujet.

dimanche 25 novembre 2007

Fatiha BOUCETTA, une femme harcelée.

Le mois d'octobre dernier, 2007, Mme Fatiha BOUCETTA, administratrice et plusieurs fois directrice de cités universitaires à Batna, ancienne directrice de l'école supérieure des arts dramatiques de Bordj El bahri à Alger, passée élue à l'APW de Batna en 1997 sur liste du Rassemblement national démocratique (RND), rendait publique un appel contre le déni de droit, la descrimination et le harcèlement continu qu'elle subit depuis maintenant une dizaine d'années dans l'exercice de sa fonction.
L'Appel peut être consulté ici :
Fatiha BOUCETTA : Appel contre la discrimination, l’arbitraire et l'impunité (http://waalabab.blogspot.com/2007/11/fatiha-boucetta-appel-contre-la.html)

Tout en rappelant cet appel, nous vous reproduisons, ici et aujourd'hui, un appel antérieur, paru dans Le Matin (aujourd'hui ayant cessé de paraitre), page : « Votre espace » (Espace des lecteurs), et datant d'avant le 23 août 1999.

Une femme harcelée

Je porte à la connaissance des hautes autorités un cas d’injustice flagrant envers et contre une femme cadre de vingt et un ans de responsabilité, élue du peuple, classée parmi la tête de liste APW de Batna et ayant occupé des postes de compétences nationales (Alger, Batna).
Je n’ai ménagé aucun effort pour la bonne gestion, ce qui m’a valu plusieurs félicitations. N’ayant rien à me reprocher, j’ai volontairement demandé une commission de contrôle dans mon établissement et ma gestion : les résultats étaient excellents.
Par une note de 1997, une décision de promotion m’est parvenue de notre direction en tant que déléguée régionale ; à ma grande surprise, le jour de l’installation, quelqu’un de révoqué d’un autre secteur, où il était membre d’une association estudiantine a pris ma place. J’ai quand même continué à gérer une résidence de 3000 lits avec grand succès. Cette année la résidence a connu une série d’événements qui ne sont en réalité qu’une machination montée de toutes pièces par un clan issu de la même région qui depuis 1977 s’est accaparé le secteur des œuvres sociales à Batna, jouissant d’une impunité totale.
Les événements qu’a connus la résidence : grève illégale, violences verbales à mon égard ainsi qu’à l’encontre de ma famille, visent à ternir mon image, avec tentative d’agression sur la personne de mon fils. L’agresseur, condamné à 6 mois de prison ferme, n’est autre qu’un membre des œuvres sociales.
Alors que l’année universitaire était clôturée par un rapport élogieux signé par la section syndicale et transmis aux autorités, c’est pendant les vacances que la machination a surgi et la commission d’enquête des œuvres sociales lors du passage des inspecteurs de l’ONOU et après des révélations faites par le caissier à l’inspecteur sur des fuites d’argent et sur ordre écrit de ces derniers, j’ai installé une commission de contrôle de la part du président des œuvres qui est en même temps vice-président de la section syndicale.
La direction informée des manœuvres de c e dernier avait affiché un mutisme total. Me délégué régional auquel j’ai refusé la signature de documents illégaux et exigé de lui la prise en charge du matériel de construction d’un mur près de la cité pour une destination inconnue, ses abus de pouvoir l’ont amené jusqu’à demander la clef de mon bureau. De toutes ces pratiques notre direction en a été informée le 1/10/1998.
J’ai été convoquée par le directeur de l’ONOU ; ce dernier m’invite à prendre un congé. Le congé consommé, je me suis présentée à notre direction pour la reprise. Le DG refuse toujours de me recevoir. Mais je vois défiler deux personnes en six mois à ma place sans que j’en sois informée.
Je subis les supplices sans que personne ne m’informe sur ma situation. J’ai pris à témoins les autorités du drame imminent de ma famille (absence de chauffage, coupures de courant, d’eau, de gaz, empêchement d’accéder à mon domicile se trouvant dans l’enceinte de l’établissement). Il a fallu l’intervention des agents de l’ordre à plusieurs reprises. Malgré l’intervention de M. le Wali de Batna, je continue de subir les affres de cette situation. La scolarité de mes enfants est complètement perturbée.
Il s’agit aujourd’hui d’une volonté de détruire une personne, une famille. La suspension de mon traitement et maintenant la menace d’expulsion de mon logement de fonction. Quelle honte lorsqu’on félicite un fonctionnaire pour le relever de ses fonctions.
Mme Boucetta Fatiha
Batna.
Source : Le Matin du 23 août 1999. Page : « Votre espace » (Espace des lecteurs).


Un article, paru dans Le quotidien algérien "L’Est Républicain" n°1057, rubrique : Actualité, édition du 30 septembre 2003, décrivant un épisode de cette situation, est reproduit ici : http://waalabab.blogspot.com/2007/11/un-article-de-lest-rpublicain-cas.html
Un autre article, paru dans le quotidien algérien d’expression arabophone El Khabar, page 5, édition du 28 septembre 2003, est reproduit ici : http://waalabab.blogspot.com/2007/11/une-faon-de-remplacer-une-directrice-de.html